Une nouvelle maison dans mon jardin ?

Le plan « Pour un nouvel urbanisme en Vendée »,porté par le Conseil départemental, vise à promouvoir l’équilibre entre accès à la propriété, maîtrise du foncier et maintien du cadre de vie.

Le guide du BIMBY et de la bonne division parcellaire en Vendée

Ce plan repose sur plusieurs dispositifs : soutien de projets pilotes en matière d’urbanisme et d’architecture, contrats communaux d’urbanisme, réalisations d’éco-quartiers ou expérimentation du concept BIMBY…(Littéralement« Build In My BackYard, construire dans mon jardin »). 

   

QU’EST-CE QUE LE BIMBY ?

La démarche BIMBY propose une densification douce et progressive des tissus pavillonnaires, reposant sur l’initiative d’habitants.L’idée est de permettre aux propriétaires de maison individuelle qui le souhaitent d’envisager qu’une partie de leur jardin serve à la construction d’un nouveau logement pour soi, pour un proche ou pour un tiers. 

   

A QUI S’ADRESSE LE GUIDE DU BIMBY EN VENDEE ?

Ce guide est à destination de tous les habitants propriétaires en Vendée souhaitant faire évoluer leur patrimoine immobilier, ayant des projets pour eux-mêmes ou pour un proche mais aussi pour tous les futurs ménages souhaitant acquérir une propriété en Vendée. 

   

Consultez le guide du Bimby en Vendée : 

[gview file= »http://bleard-lecocq.com/wp-content/uploads/2017/07/Guide_Vendee_20.04.2017_page.pdf »]

Deux maisons pour un toit

Deux maisons pour un toit

Article du site ARCHITECTURE BOIS

 
Comment s’offrir une grande parcelle près du Vieux Port de La Rochelle et construire une maison bois contemporaine lorsqu’on possède un budget honnête mais pas extensible ? Ce maître d’ouvrage a trouvé une réponse dans l’autopromotion. Il a acquis un terrain avec une autre famille. Les deux maisons ont été conçues et construites par Atypik Habitat, côte-à-côte, lors d’un seul et même chantier.

Près du Vieux-Port de La Rochelle, les terrains vastes et bien exposés ne courent pas les rues. Lorsqu’il déniche cette parcelle de 400 m², Xavier Brossard a déjà en tête un projet de construction.
La situation est idéale mais la surface trop importante et le coût trop élevé (200 000 €). De plus, le futur maître d’ouvrage ne veut pas trop entamer son budget de construction. Très vite, l’idée de l’habitat groupé s’impose comme solution. Le principe consiste à acheter le terrain à deux familles puis faire construire deux logements. Le fait de réaliser le projet en un seul et même chantier, avec des options constructives identiques, des choix de matériaux similaires tout en faisant appel à un seul et même maître d’oeuvre permet de réaliser d’importantes économies, tout en répondant aux obligations réglementaires imposées en secteur classé. Reste à trouver le bon partenaire pour mener à bien cette aventure… Lorsqu’il entend parler du projet, Philippe Marchand, le 2nd propriétaire, est séduit. Les deux familles déposent donc un permis de construire en indivision. Le terrain est par la suite divisé par acte notarié. Chaque famille est donc propriétaire de son lot. Si l’écriture architecturale de l’ensemble est la même, chaque logement possède sa touche et ses options personnelles : choix du bardage, mode de chauffage différent, traitement des façades, aménagement des terrasses, variation des surfaces habitables (130 et 120  m²),
du nombre de chambres (de 3 à 5)… Cependant le système constructif reste identique, une ossature bois.

« Il s’agit de deux maisons complètement séparées sous un même toit », décrit Jean-François Desage (Atypik Habitat). Le concepteur a utilisé un jeu de vides et de pleins côté ouest.

Côté jardin, c’est l’alternance des bardages qui anime la façade : du Trespa® jaune, un bardage en lame de mélèze à claire-voie et des lames Silverwood® couleur taupe. Ce jeu de matière habille les différents volumes, des boîtes qui s’imbriquent les unes dans les autres. Les extérieurs progressent vers l’est, de la terrasse jusqu’au jardin potager en fond de parcelle, seul espace partagé par les deux familles qui vivent en harmonie.



 


 


 


 

Une maison au fond du jardin

Architecture. Si on construisait une maison au fond du jardin

Un exemple de réalisation concrète : percer une maison existante pour désenclaver le fond du jardin et y construire la maison de ses rêves !

Après le reportage du 19/20 de France 3 (https://vimeo.com/61950964), c’est le journal Ouest France qui consacre un article à la « maison C » de Véronique Stephan, architecte basée à Quimper.

Située à Quimper, elle répond au besoin de densification de la ville, sans renoncer au confort et à la qualité d’espace.

Située dans un quartier résidentiel de Quimper (Finistère), la maison conçue par l’architecte Véronique Stéphan est une illustration concrète de la démarche Bimby (Build in my backyard, traduisez « construire au fond de mon jardin »). Développé par des urbanistes et architectes, ce modèle propose de mettre à profit les espaces parcellaires disponibles des quartiers pavillonnaires afin de limiter l’étalement urbain.

Lorsqu’on regarde de plus près le bâti existant, on constate dans les bourgs et les villes que des terrains déjà construits sont souvent trop grands, mal occupés. En optimisant ces parcelles, en occupant les dents creuses, la démarche Bimby propose donc de bâtir des logements neufs, performants tout en préservant l’intimité de chacun. À l’image de ce projet qui s’implante sur une bande de 420 m2, occupée au départ par une petite maison en pierre en front de rue.

L’architecte a pris le parti de conserver l’existant, en créant une percée, sorte de porche qui débouche sur le jardin et conduit à la maison neuve. À terme, les propriétaires envisagent de rénover l’étage de la vieille bâtisse. La construction neuve a été implantée au fond du jardin, de plain-pied, le règlement d’urbanisme excluant un étage.

Lumières naturelles

De conception bioclimatique, très économe en énergie, cette maison passive optimise les orientations : le plan ménage une prise de lumière pour la cuisine à l’est, et au sud pour le coin repas.

De taille identique, les trois chambres, qui s’ouvrent directement sur le jardin, reçoivent la lumière de l’ouest. La grande pièce, espace de vie, se prolonge sur une double terrasse au sud et à l’ouest pour bénéficier de la douce lumière du soir. Ces différents apports de lumières naturelles contribuent à la qualité d’espace recherchée par l’architecte.

Les jeux de volume sous plafond avec des différences de hauteurs et d’inclinaisons apportent également une sensation d’espace pour une surface de 125 m2 habitables au total.

Côté système constructif et équipements, Véronique Stéphan a associé de la maçonnerie en pierre ponce (pour ses qualités de résistance à l’humidité) à une ossature bois.

Le chauffage est assuré par un seul poêle à bois, et ce, grâce à la qualité de l’enveloppe : isolation renforcée et étanchéité à l’air optimisée. Une ventilation double-flux renouvelle l’air tout en conservant la chaleur intérieure.

De plus, ce projet a fait appel aux ressources locales : le pin Douglas présent en structure, en bardage et en terrasses est issu des filières bretonnes.

Voir aussi : http://www.grignou-stephan.com/maison-c-quimper/