Et pourquoi pas l’habitat groupé participatif ?

 

Colembert

On recherche de nouvelles familles pour concrétiser un projet d’habitat groupé

Partage de valeurs et de biens en commun… tout en ayant chacun son chez soi. Voilà en quelques mots la philosophie de l’habitat groupé participatif.

À Colembert, un projet est sur les rails. « Nous avons découvert le concept il y a deux ans lors d’une réunion d’information organisée par le Parc naturel », indiquent Geneviève et Jacques Martel. Le couple est propriétaire d’une longère en centre-village avec un terrain de 4000 m² constructif.

« Pas une communauté »

« La maison devient un peu grande depuis que nos quatre enfants sont partis. Le terrain aussi », explique Jacques. « Et puis nous avions toujours dans l’idée de consommer moins par la mise en commun de biens », ajoute Geneviève. Le projet colembertois consiste à créer cinq ou six logements individuels sur l’arrière de l’habitation principale. « Chacun des ménages aurait sa propre entrée. On ne veut pas créer une communauté ».

Recherche encore trois ménages

En revanche, le couple insiste sur le fait que certains espaces auront vocation à être partagés comme le potager ou le verger.

« On peut imaginer aussi un lave-linge commun à tous les ménages. Une salle pourrait aussi voir le jour pour accueillir la famille et les amis. Ce lieu serait également ouvert aux habitants du village. Des services pourraient être mutualisés comme la voiture, les courses, la garde des enfants… ».

Trois personnes ont déjà été séduites par le concept. Le groupe s’est constitué en association « Colembert and co-habitat ». « On travaille déjà sur une charte de bonne entente. Il faut se mettre d’accord sur des valeurs comme une consommation responsable des énergies, la diminution du gaspillage.. ». Confiants quant à l’aboutissement du projet, Geneviève, Jacques, Elisabeth, Philippe et Nadine sont à la recherche de co-habitants, notamment des familles. « Il faudrait encore trois foyers. On aimerait que ce lieu soit intergénérationnel et basé sur l’entraide. Pourquoi pas des jeunes avec des enfants ».

Plus d’infos sur http://colembert-and-cohabitat.e-monsite.com/

Article de La Semaine dans le Boulonnais

Les principales mesures entrant en vigueur à partir du 1er janvier 2017 en matière de copropriété.

 

Le ministère du logement a publié, récemment, une communication rappelant les principales mesures entrant en vigueur à partir du 1er janvier 2017 dans le secteur du logement, et plus particulièrement en matière de copropriété.

 

À partir du 1er janvier, les copropriétaires de tout immeuble doivent se prononcer sur la volonté de réaliser un diagnostic technique global (DTG) permettant de s’assurer de la situation générale de l’immeuble.

 

À partir du 1er janvier 2017 également, toutes les nouvelles copropriétés doivent s’immatriculer en ligne sur www.registre-coproprietes.gouv.fr. Les copropriétés déjà existantes de 50 à 200 lots ont jusqu’au 31 décembre 2017 pour le faire.

 

Les copropriétaires doivent également provisionner un fonds de travaux pour assurer un étalement des charges de copropriété dans le temps.

 

D’ici le 31 mars 2017, les frais de chauffage doivent être individualisés dans les immeubles collectifs dont les occupants peuvent régler individuellement leur niveau de chaleur sur la base d’un chauffage commun énergivore (consommation supérieure à 150 kWh/m²).

 

Dans le domaine de la construction et de l’urbanisme, il est à noter qu’à partir du 1er janvier 2017, les travaux d’isolation thermique deviennent obligatoires lors de travaux de réhabilitation importants tels que les ravalements de façade, les réfections de toiture ou encore les aménagements pour rendre un local habitable. Cette exigence d’efficacité énergétique n’est pas obligatoire en cas d’impossibilité technique, de surcoûts importants ou de disproportion manifeste sur le plan architectural.

 

Les constructions neuves dont les permis de construire sont déposés après le 1er janvier 2017 doivent intégrer de nouveaux équipements en faveur de la transition énergétique : l’installation des pré-équipements nécessaires à l’installation de bornes de recharges pour les véhicules électriques mais aussi les infrastructures permettant le stationnement sécurisé des vélos.

Journée mondiale de l’habitat

Message du Secrétaire général de l’ONU

5 octobre 2015

Chaque année, la Journée mondiale de l’habitat nous invite à réfléchir sur l’état des établissements humains et sur le type de ville que nous voudrions voir émerger demain.

La célébration de la Journée intervient cette année après l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030, un nouveau cadre ambitieux qui guidera nos efforts visant à éliminer la pauvreté et à garantir la prospérité de tous et la santé de la planète.

Les nouveaux objectifs du développement durable – dont le onzième : « Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » – sont le fruit d’un vaste consensus de la communauté internationale, qui voit dans le développement urbain durable un puissant facteur de changement. Les villes et les établissements humains tiendront une grande place dans tous les domaines d’activité du Programme 2030.

La Journée mondiale de l’habitat 2015 a pour thème « Des espaces publics ouverts à tous ». On s’accorde de plus en plus à reconnaître que les espaces publics, souvent négligés et peu appréciés, constituent l’âme et le cœur mêmes des villes, qui abritent aujourd’hui la moitié de l’humanité.

Les espaces publics sont d’une importance capitale pour les pauvres et les personnes vulnérables. Rendre plus accessibles ces espaces et en faire des lieux sûrs pour les femmes et les filles permet d’accroître l’équité, de favoriser l’insertion sociale et de lutter contre les discriminations. Des espaces publics de qualité invitent les habitants à communiquer et à collaborer, ainsi qu’à participer à la vie publique. Ces lieux peuvent également offrir des services de base, favoriser les déplacements, développer l’activité économique et accroitre la valeur de l’immobilier tout en générant des recettes pour les municipalités. De tels résultats ne procèdent toutefois pas du hasard : ils supposent une coopération étroite entre les autorités locales, les habitants et les autres acteurs concernés.

La Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III), qui se tiendra à Quito en octobre 2016, permettra de réfléchir aux solutions à apporter aux problèmes que pose une urbanisation rapide.

J’attends avec intérêt de collaborer avec tous les partenaires à la réussite de cette conférence – afin de permettre aux hommes et aux femmes partout dans le monde de jouir en toute égalité d’espaces publics qui sont des lieux de culture et d’histoire, et où nous pouvons bâtir un avenir sûr et viable pour tous.

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Thème de la Journée 2015 : « Des espaces publics pour tous »

Dans sa résolution 40/202 du 17 décembre 1985, l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné le premier lundi d’octobre de chaque année comme Journée mondiale de l’habitat. L’idée est de réfléchir sur l’état de nos villes et le droit fondamental de tous à un logement adéquat.

Cette Journée est également destinée à rappeler au monde sa responsabilité collective pour l’avenir de l’habitat humain.

Le thème de la Journée mondiale de l’habitat 2015 : « Des espaces publics pour tous ».

Les rues et les espaces publics ont souvent été négligés et sous-estimés, mais ils sont de plus en plus considérés comme l’épine dorsale des villes. Les espaces publics sont des lieux agréables et accessibles à tous, sans but lucratif. Ils peuvent prendre des formes diverses comme des parcs, des rues, des trottoirs, des marchés et des terrains de jeux.

En 2011, ONU-Habitat a adopté la résolution sur le développement urbain durable à travers l’accès à des espaces publics urbains de qualité.

Les espaces publics de qualité renforcent la cohésion de la communauté, favorisent la santé, le bonheur et le bien-être de tous les citoyens tout en stimulant l’investissement, le développement économique et la durabilité environnementale.

Les rues et les espaces publics bien conçus et bien gérés sont un atout majeur pour l’habitabilité et l’économie d’une ville, ils :

  • augmentent la valeur des propriétés,
  • multiplient les activités commerciales,
  • améliorent la sécurité,
  • favorisent la cohésion sociale et l’égalité,
  • améliorent l’environnement,
  • rendent la ville plus attrayante,
  • favorisent une mobilité et des transports plus efficaces.

Les objectifs de développement durable mettent en évidence l’importance des espaces publics. La cible 7 de l’objectif 11 vise  – d’ici à 2030, à assurer l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces publics sûrs.

Proudly powered by WordPress | Theme: SpicePress by SpiceThemes