Logement : la loi Alur tarde à être mise en application

Un an après son adoption, la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) du 24 mars 2014, voulue par Cécile Duflot, alors ministre du logement, tarde à être mise en œuvre. Le texte est touffu : il compte 177 articles qui touchent à la location, la copropriété, la vente, la réglementation des professionnels de l’immobilier ou encore l’urbanisme. Il nécessite, pour être pleinement applicable de multiples mesures réglementaires que le ministère avait réuni en 80 futurs décrets.

Or, un an après l’adoption de la loi Alur, seuls 13 ont été publiés. Et seuls six textes sont en cours d’examen par le Conseil d’Etat – passablement embouteillé – et devraient paraître avant l’été… « Nous avons donné la priorité aux mesures qui ont un impact sur le quotidien des ménages, sur la location ou sur la copropriété », explique un conseiller au ministère.

L’encadrement des loyers retardé

A ainsi été publié, le 1er août 2014, le décret qui plafonne les honoraires que les agents immobiliers peuvent facturer lors de la signature d’un contrat de location, une mesure entrée en vigueur le 15 septembre 2014. La caution locative pour les étudiants qui n’ont pas de garant fonctionne aussi depuis la rentrée 2014.

En revanche, l’une des mesures phares de la loi Duflot, l’encadrement des loyers – limité dans un premier temps à Paris –, attend toujours son texte d’application. Le projet, dont la rédaction a été particulièrement laborieuse, a été transmis au Conseil d’Etat pour une publication espérée à l’été. L’encadrement ne devrait concerner que les nouvelles locations (c’est-à-dire celle dont le locataire change) et les baux renouvelés, mais pas ceux tacitement reconduits.

Pour calculer les loyers médians de chaque quartier et de chaque type de logement qui vont servir de référence, l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne a été dûment agréé le 26 décembre dernier. Mais celui de Lille, deuxième ville où devrait s’appliquer cet encadrement, attend encore son agrément. Un modèle de bail-type plus complet et plus informatif est lui aussi attendu dans les prochaines semaines, ainsi que la liste des documents que le bailleur est autorisé à réclamer avant d’accepter un locataire. La liste des meubles pour qu’un appartement soit réellement considéré comme meublé est elle aussi en cours.

La copropriété mieux encadrée

Très attendues elles aussi, les mesures concernant la copropriété et notamment le nouveau contrat-type des syndicats. Ce document doit définir très précisément les tâches qui incombent aux syndics et celles incluses ou non dans son tarif forfaitaire. De quoi permettre de comparer facilement les offres concurrentes et de dégonfler les multiples suppléments d’honoraires qui exaspèrent les copropriétaires.

À compter du 24 mars 2015, les copropriétés devront être dotées d’un compte bancaire séparé lors du la nomination du syndic ou de son renouvellement, là encore une mesure de transparence.

A aussi été créé, le 25 juillet 2014, le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière, consulté sur tout ce qui concerne les professions immobilières. Cette instance paritaire travaille d’arrache-pied, sous la présidence de Bernard Vorms, l’ancien directeur de l’Agence nationale pour l’information sur le logement, sur un code de déontologie. Les agents immobiliers devront le respecter sous peine de sanctions administrées par une future commission de contrôle qui sera présidée par un magistrat – mais là encore, le décret doit venir très bientôt…

La location HLM

Autre texte en préparation, la dématérialisation des fichiers des demandeurs de logements sociaux, qui seront partagés entre les organismes et les collectivités locales et connectés au fichier national, afin de mieux appréhender la demande. D’autres mesures déjà en vigueur concernent la vente des HLM, instaurant la suspension du versement des allocations logements lorsque l’appartement est trop vétuste, voire considéré comme indigne.

La loi Alur contient donc une foule de dispositions souvent très concrètes et populaires auprès des usagers, au risque d’inquiéter ou d’irriter les professionnels. L’Union des syndicats de l’immobilier crie ainsi « à la folie réglementaire ». Le ministère du logement espère achever tous les décrets à la fin de l’année 2015.

Mon p’ti voisinage

Et si les habitants eux-mêmes réinventaient la ville de demain ? Une ville de partage !

Le collaboratif devient omniprésent en France. L’idée d’une ville intelligente, durable et innovante se dessine au fil des avancées technologiques. Plus qu’un simple concept, accompagner nos agglomérations vers le futur s’avère être un vrai défi nécessaire pour l’amélioration de la qualité de vies des citoyens du monde que nous sommes tous. La Sharing City devient progressivement une réalité. Mais à quoi ressemblera la ville de demain ?Monptitvoisinage

La fin des déplacements

Quiconque aurait du mal à imaginer une ville vide, dénué de toute circulation, embouteillage ou autres sources de pollution sonore. Et pourtant, l’avancée des nouvelles technologies, le développement de la vision conférence, des clouds, a considérablement modifier notre manière d’aller d’un point A vers un point B. Désormais, les déplacements quotidiens ne sont plus systématiques : ils sont avant tout numérique.

Parallèlement, de nouvelles solutions de transports facilitent certaines de nos tâches quotidiennes. De nombreux projets ont depuis vu le jour. Le covoiturage évidemment mais pas que…Il devenu aussi possible de se faire livrer un plat d’un grand restaurant àson domicile, de commander un apéro à1h du matin, ou encore de se faire livrer chez soi ses courses commandé il y a 2h, etc.

Des nouveaux lieux de relations sociales

Les lieux de travail telles que nous connaissons aujourd’hui auront profondément été modifié d’ici quelques années. Il est fort à parier que le travail ne sera plus le liant social principal pour bon nombre d’actifs. À ce titre, des espaces de co-working existent déjà afin de faciliter les échanges entre salariés de diverses sociétés. Le travail aussi devient coopératif.

Le retour du commerce local

Les acteurs traditionnels en sont bousculés. Le consommateur change ses manières de consommer, et acheter s’accompagne dorénavant d’une démarche citoyenne. On assiste àun vrai retour aux sources. Ces derniers privilégient en effet davantage le commerce de proximité, les marchés ou encore les producteurs locaux, au détriment des allées des galeries commerciales ou des rayons des Hypermarchés.

L’objectif est affiché: encourager l’économie locale et favoriser la proximité afin d’assurer le développement de l’emploi et la pérennité des entreprises dont on soutient l’activité.

Des résidences connectées.

De la Wifi partout pour tous. Des réseaux téléphoniques ultra-rapide. L’accès àl’information sera simplifié. Les individus graviteront autour de centaines de millions d’objets connectées et il sera possible de contrôler son appartement du bout des doigts sur son smartphone.

Des voisins de partage

Le partage commence au coin de sa rue ou àl’étage du-dessus de son appartement. Pourquoi chercher àdes kilomètres quand la solution se trouvent peut-être chez son voisin de pallier ? L’économie collaborative se développera et s’articulera principalement autour de l’entraide, le partage, l’échange et la confiance au sein même de son cercle de proximité.

Des villes propres

Donner ou vendre plutôt que de jeter s’est inscrit dans les habitudes des citoyens d’aujourd’hui. Les plateformes sur le net se multiplient. Réduire nos déchets et valoriser tout ce qui peut encore l’être est le premier credo d’une ville qui se veut durable.

Des habitants plus impliqués

L’expression du pouvoir du citoyen ne passera plus uniquement que par les urnes. Les prises de décisions deviendront l’affaire de tous et la parole sera plus facilement donnéaux habitants. On parle déjà de démocratie participative.

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